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L’approche METABOLIQUE : SURPOIDS : et si c’était une résistance à l’insuline ou un Diabète de type 2 ???

Pour un bilan de votre métabolisme : rencontrons-nous !

L’insuline est une hormone sécrétée par les cellules bêta du pancréas. Dès que l’on consomme des aliments sous forme solide ou liquide. Les macronutriments ont un effet différent sur la sécrétion de l’insuline. : les glucides. Engendre une sécrétion relativement importante d’insuline, en particulier s’ils sont raffinés. Alors que les protéines engendrent une sécrétion plutôt modérée. Quant aux lipides, leurs effets sur l’insuline est minimal. L’un des principaux rôles de l’insuline est de réguler la glycémie dans l’organisme. En effet, l’insuline permet au glucose qui circulent dans le sang de pénétrer à l’intérieur des cellules du corps humain pour y être converti en énergie. Toutes les cellules peuvent utiliser du glucose comme carburant, mais toutes ne requièrent pas nécessairement la présence de l’insuline. Une minorité d’entre elles, comme certaines cellules des muscles, peuvent absorber du glucose d’elles-mêmes dans certaines circonstances.

L’insuline a également un effet sur plusieurs autres hormones. Si tout, entre autres le glucagon qui est sécrété par les cellules Alpha du Pancréas et qui joue un rôle opposé à celui de l’insuline. Quand les niveaux circulants d’insuline sont bas. Et ou que la glycémie est trop basse, lui glucagon est sécrété afin de permettre l’augmentation du taux de glucose dans le sang.

Il est également probable que l’insuline interfère avec l’activité de la Leptine, une hormone produite par les cellules adipeuses pour signaler la satiété et la suffisance des réserves énergétiques dans le corps. Normalement, la leptine augmente lorsqu’il commence à y avoir suffisamment de réserves énergétiques dans le corps. Kilo de graisse corporelle. Elle signale ainsi au cerveau. Plus précisément à l’hypothalamus qu’il faut réduire les apports en nutriments, donc manger moins, afin que le poids du corps vienne à la normale. Elle signale également qu’il faut bouger davantage pour brûler le surplus d’énergie.

Il devrait en résulter une diminution de l’appétit et une augmentation de l’activité spontanée. Le problème survient lorsqu’il y a beaucoup d’insuline dans les parages. L’insuline envoie un signal contraire, elle ordonne de continuer à stocker des graisses. Il semble donc que l’insuline réussisse à inhiber le message de la Leptine. Le cerveau devient résistant à la leptine et les réserves de graisse continuent de s’accumuler, pouvant aller bien au-delà de ce qui est souhaitable pour la survie ou pour un bon fonctionnement de l’organisme.

L’insuline : l’hormone du stockage des graisses.

L’insuline est donc une des principales hormones impliquées dans le système de régulation de l’énergie, soit en favorisant le stockage, soit en inhibant le déstockage de l’énergie.

Le corps a 2 principales façons de stocker l’énergie : le glycogène et la graisse. Le Glycogène est un glucide complexe et les réserves de glycogène du corps sont plutôt limitées, environ 500 g. Contrairement aux réserves de graisse qui, elles, sont pratiquement illimitées chez la majorité des gens. Prenons un exemple : si vous mangez une assiette de spaghetti en sauce, un repas essentiellement composé de glucides. Votre système digestif découpera ces aliments en petites molécules de glucose ? Principalement, mais aussi en molécule de fructose. Votre pancréas sécrétera de l’insuline pour gérer cet afflux de molécules de glucose afin qu’elle ne demeure pas trop longtemps Dans la circulation sanguine et que la glycémie ne s’élève pas trop. En effet, un taux trop élevé de glucose dans le sang est dommageable pour le corps, en particulier pour l’endothélium des vaisseaux sanguins et les reins. Cet effet néfaste d’un glucose sanguin trop élevé est appelé glucotoxicité.

Lorsque l’insuline est sécrétée, le corps comprend qu’il y a abondance de carburant en circulation sous forme de glucose, et donc il est inutile de brûler des graisses qu’il a en réserve. Il est aussi peu utile métaboliquement de brûler les graisses qui ont été consommées avec le repas. Puisque leur énergie n’est pas immédiatement nécessaire. Ainsi, plus la sécrétion d’insuline est importante en quantité et en fréquence, plus le corps carburera exclusivement au glucose et évitera de puiser dans ses réserves de graisse. Il sera plus difficile de brûler les kilos de graisse en trop. C’est à la base une question d’hormones.

Chez une personne en bonne santé métabolique, la sécrétion d’insuline est proportionnelle à l’élévation de la glycémie. Celle-ci est principalement influencée par le nombre de grammes de glucides de protéines consommées. Cependant, d’autres facteurs peuvent influencer la quantité d’insuline qui est sécrétées pendant et après un repas, en particulier la présence d’une résistance à l’insuline. Si les cellules du corps sont résistantes à l’insuline, le taux d’insuline en circulation dans le sang mettra du temps à redescendre après un repas et souvent n’aura pas le temps de diminuer suffisamment pour permettre le brûlage des graisses, que le prochain repas sera déjà arrivé, lequel engendrera une autre sécrétion d’insuline.

C’est ce qui se produit chez les personnes qui ont une alimentation très riche en glucides et ou chez celles qui mangent plusieurs repas par jour, par exemple. Plus de 3. C’est également le cas chez les personnes obèses qui peuvent sécréter jusqu’à 20% d’insuline en plus que les personnes minces et en état de santé pour gérer les mêmes calories et les mêmes quantités de macronutriments.

Concept à retenir

L’insuline est une hormone sécrétée principalement lorsque l’on consomme des glucides. Elle gère le stockage et le déstockage des graisses. Plus elle est sécrétée souvent et en grande quantité, plus elle favorise le stockage des graisses, c’est-à-dire plus elle vous fait grossir et plus elle inhibe le déstockage des graisses, c’est-à-dire qu’elle vous empêche de maigrir. Grossir ou maigrir est d’abord une question d’hormone et non pas de calories.

La résistance à l’insuline.

Lorsque l’insuline est secrétée trop fréquemment, par exemple chez les personnes dont l’alimentation est composée majoritairement de glucides comme le programme national. Nutrition santé en France. Et chez les gens qui mangent plusieurs repas par jour, par exemple un petit déjeuner, une collation, un déjeuner, une collation et un dîner avec parfois une collation de fin de soirée. Il est possible et probable qu’avec le temps, une résistance à l’insuline se développe.

La résistance à l’insuline survient lorsque les cellules du corps, constamment bombardées d’insuline et de glucose, commencent à moins bien répondre au message de l’insuline qui leur dicte d’ouvrir leurs canaux pour que le glucose puisse pénétrer à l’intérieur et quitter la circulation sanguine. Surmenée, elle désactive des récepteurs à leur surface principalement parce qu’elles sont déjà pleines et qu’un excès de glucose pourrait menacer leur intégrité et engendrer un dysfonctionnement. Puisque toutes les cellules n’acceptent pas tout le glucose en circulation, il en reste dans le sang et cela n’est pas souhaitable. Le Pancréas réagit en augmentant toujours plus sa production d’insuline. Parallèlement, le foie va transformer une partie de ce surplus en de glucose en graisse. Parallèlement. Le foie va transformer une partie de ce surplus de glucose en graisse. Il va stocker une partie des graisses dans ses propres cellules et enverra le reste dans la cavité abdominale et dans les viscères, mais aussi en périphérie, dans le reste du corps. Le foie deviendra gras et l’obésité se développe.

Tout cela engendre avec le temps davantage de résistance de la part des cellules et un cercle vicieux d’Hyper Insulinémie et de résistance à l’insuline qui s’installera. Pour certaines personnes, cette hyperinsulinémie et la résistance à l’insuline qui lui est secondaire finiront par se manifester par un diabète de type 2, c’est-à-dire qu’après plusieurs années, le pancréas ne sera plus capable de produire de plus en plus d’insuline. Il atteindra sa pleine capacité et parfois même sera conforté à l’épuisement d’une partie des cellules bêta. L’insuline qui sera produite ne suffira plus à contrôler la glycémie, celle-ci se mettra à monter et si rien ne change, elle finira par atteindre un certain niveau que l’on diagnostiquera comme anomalie de la glycémie à jeun. Puis intolérance au glucose et finalement diabète de type 2, mais il ne s’agit là que de l’une des manifestations de la résistance à l’insuline.

Focus sur le syndrome métabolique : le syndrome du bon vivant …l’épicurien !

Le syndrome métabolique ou syndrome X se définit par une baisse progressive de la sensibilité à l’insuline, une augmentation du ratio tour de hanche/tour de taille, une dégradation des paramètres du bilan lipidique accompagnée parfois d’hypertension. Ces signes que l’on pourrait associer à un caractère jovial et bon vivant chez celui qui en est atteint, cache une réalité plus sombre. En effet, le risque cardiovasculaire et le risque d’AVC sont augmentés. Le risque cardiovasculaire est multiplié par 3. Chez l’homme, c’est la bedaine qui avance, favorisée par une lente et inexorable baisse des taux d’hormones sexuelles. En plus du tissu adipeux, il n’est pas rare de voir une gynécomastie liée à l’augmentation du taux d’œstrogènes. Cela s’accompagne souvent d’une fonte musculaire visible au niveau des cuisses. Chez la femme ménopausée, le risque cardiovasculaire, jusque-là inférieur à celui de l’homme avant la ménopause, rejoint celui-ci notamment par la baisse des œstrogènes. Il n’est pas rare d’ailleurs de voir chez l’homme de plus de 45 ans, pour peu qu’il soit grassouillet, un taux d’œstrogènes parfois plus élevé que chez la femme ménopausée. En effet, l’aromatisation (transformation) de la testostérone en œstrogènes dans le tissu gras est associé à l’involution des testicules. Elle est catastrophique pour la santé : hyperplasie de la glande mammaire, concomitante à l’hypertrophie de la prostate, augmentation du risque d’infarctus, d’attaque cérébrale, de cancer agressif de la prostate (la testostérone protège, les œstrogènes aggravent ce risque), risque dépressif augmenté.

Ce corps, vu de face, commence alors à prendre la forme de poire et de nombreux signes physiques du vieillissement commencent à apparaître, fatigue rapide à l’effort, le mental devient hésitant, le visage est plus pâle, les cheveux s’aplatissent ou tombent de par l’accélération de la dégradation de la testostérone en déhydrotestostérone (DHT) sous l’action de l’enzyme 5 Alpha Réductase. La taille diminue également étant donné la décalcification osseuse et le déficit en hormone de croissance conjoint à la baisse de testostérone. Si rien n’est fait au niveau diététique et/ou hormonal, l’ostéoporose s’installe. Le bilan lipidique continue de se dégrader et le vieillissement s’accélère.

Les actions de l’insuline.

L’insuline favorise le stockage de l’énergie, elle stimule l’entrée du glucose dans les cellules, en particulier dans les cellules graisseuses, les adipocytes. Au sein de ces cellules. Elle stimule la transformation du glucose en graisse. Et empêche cette graisse d’être brûlée.

Résistance à l’insuline :

le dénominateur commun a nombre de maladies chroniques.

Le diabète de type 2 n’est pas la seule manifestation tardive de la résistance à l’insuline, secondaire à l’hyper sécrétion Chronique d’insuline. Celle-ci peut se manifester autrement que par un diabète de type 2 chez bien des personnes, pour des raisons de génétique et d’épigénétique, entre autres. Elle peut prendre la forme d’hypertension artérielle. De syndrome des ovaires polykystiques. De maladies coronariennes, de maladies d’Alzheimer. De stéatose hépatique de certains cancers. De fatigue chronique, d’inflammation chronique.

Il faut également comprendre que la résistance à l’insuline et L hyperinsulinémie ne sont pas binaires, c’est-à-dire qu’on n’est pas soit résistant, soit sensible à l’insuline. C’est plutôt un continuum de santé, et chacun d’entre nous se trouve quelque part entre très en santé/Très sensible à l’insuline et en très mauvaise santé/très résistant à l’insuline.

De plus, tout cela n’a pas forcément à voir avec le poids. En effet, le poids est un mauvais indicateur de santé. Il existe des gens en surpoids qui sont métaboliquement sains, alors que plusieurs personnes qui semblent très minces sont à l’intérieur très malades et très résistantes à l’insuline, avec souvent une infiltration graisseuse significative des organes internes.

Finalement, lorsque l’on commence à devenir résistant à l’insuline, et cela peut démarrer in utéro, le corps tentera de compenser et de garder le contrôle de la situation. Ainsi, il fera en sorte qu’il n’y ait pas ou peu de symptômes et que ceux-ci soient plutôt frustrant et non spécifiques, comme de la fatigue, des maux de tête de temps en temps, possiblement des infections plus fréquentes, un petit gain de poids, de la douleur chronique. Lorsque l’on manifeste des symptômes évidents comme des glycémies élevées. Un surpoids significatif, difficile à juguler ou des troubles cognitifs, cela signifie que la maladie est installée depuis longtemps et sera plus difficile à renverser.

Concept à retenir

Lorsque la résistance à l’insuline est installée, plusieurs maladies peuvent commencer à se manifester, comme l’hypertension artérielle, le surpoids et la difficulté à perdre du poids, le syndrome métabolique, le diabète de type 2, la fatigue chronique, etc.

LA SOLUTION : INVERSEZ LA RESISTANCE A L’INSULINE.

Si la résistance à l’insuline est à la base de multiples problèmes de santé chronique où y contribuent, la solution est de manière évidente de réduire l’hyperinsulinémie et de renverser la résistance à l’insuline. Il existe plusieurs façons d’y parvenir qui se complètent et se potentialisent. Mais la plus importante et la plus efficace est l’alimentation.

Si l’alimentation est la Pierre angulaire de l’inversion des maladies chroniques liées au style de vie, comme le diabète de type 2 et l’obésité, elle n’est cependant pas la seule habitude de vie qui est de l’importance. En effet, l’exercice physique, la gestion du stress, le sommeil, les relations sociales, l’exposition au soleil, entre autres, peuvent avoir un impact significatif sur la santé, en particulier sur l’Hyper insulinémie et la résistance à l’insuline.

 

Pour un accompagnement sur mesure de la perte de poids et de la gestion de la résistance à l’insuline ….rencontrons-nous !